AUJOURD’HUI EN LIBRAIRIE : LA BÊTE QUI MANGEAIT LE MONDE

Antoine Nochy, récit 270 p., Ed. Arthaud

« La première fois que j’ai vu des loups, c’était en Cévennes, en 2004, à quatre kilomètres à pied du village dont est originaire ma famille. J’ai compris à cet instant que nous avions une meute. J’ai voulu en parler, ça n’était pas le moment. Les visages se fermaient, les sourcils se dressaient. Des loups ! Pensez donc ! Les années sont passées. Et puis d’un coup, plus de sangliers ou de chevreuils là où on les attendait d’habitude à la battue, des troupeaux fébriles, des traces en losange, des chiens qui disparaissaient, quelque chose dans le pays avait bel et bien changé. »

Dans les Cévennes où il vit, à une centaine de kilomètres du Gévaudan, sur les terres qui ont inspiré La Chèvre de monsieur Seguin, au royaume de cette bête dont on disait autrefois qu’elle mange le monde, Antoine Nochy a traqué le loup pendant plusieurs mois. Il a arpenté les sentiers, les berges, les drailles à la recherche de signes et de traces et a écouté parler les hommes. Le loup, ce prédateur dont l’éradication fut pour les Européens un des premiers critères de la modernité, est de retour. Saurons-nous cohabiter avec le sauvage ? Lui apprendre des limites et lui faire respecter les activités des humains, avec qui il doit, lui aussi, partager son territoire et ses usages ?

Antoine Nochy, philosophe, écologue, spécialiste de la cohabitation avec les animaux sauvages, a été formé à l’étude et à la gestion du loup par les scientifiques du parc national de Yellowstone. De 2000 à 2004, il a accompagné les équipes scientifiques en charge de la réintroduction du loup gris et du rétablissement de ses populations dans trois Etats américains des Northern Rocky Mountains (Wyoming, Montana et Idaho)

Pour réussir la cohabitation avec les loups français, une autre gestion est possible

Pour la première fois, une étude réalisée pour le compte de l’Association Houmbaba dévoile  les limites du dispositif français de suivi et de gestion du loup. Des solutions existent pour cohabiter avec une population désormais viable. Elles ne sont pas appliquées en France. Commençons par mettre en place des rapports d’enquête scientifique et de gestion par la capture non létale pour réduire les dommages et limiter les conflits.

Depuis le retour officiel du loup en 1992, c’est un discours de peur, de mort et de désespoir qui s’est installé dans la société, obligeant l’opinion publique à se positionner en permanence pour ou contre la souffrance des éleveurs. L’incapacité des autorités à les protéger, à limiter les dommages et à réduire les conflits avec l’élevage en neutralisant les « loups à problèmes », génère toujours plus de conflit permanent, de défiance, d’exaspération, de désespoir et de colère.

Avec 9 000 déprédations (« loup non exclu ») en 2015 pour 116-142 loups et 30 meutes, 12 000 en 2017 avec 154-217 loups et 44 meutes, combien avec 500, 1 000 ou 2 000 loups ?

La résonance politique et l’exigence scientifique de l’espèce interrogent l’échec, l’inefficacité et la responsabilité du dispositif français de suivi scientifique et de gestion en place depuis 2003, comme ceux des autorités.

Pour la première fois, l’analyse comparée des dispositifs de surveillance et des conditions du rétablissement de trois populations de loups (dans les Northern Nocky Mountain aux USA, en Allemagne et en France) de 1994 à 2015, réalisée par l’Association Houmbaba, révèle les raisons de l’incapacité du principal outil (déjà 3 plans national loup) de la politique des gouvernements successifs à évaluer la réalité de la présence, du mode de vie de l’espèce, à prévenir les conflits et à contrôler les situations générées par les individus (ou les meutes) responsables des attaques récurrentes. L’évidence commande d’interroger cet outil, d’expérimenter et d’en changer.

L’association Houmbaba propose un résumé en 20 points de cette étude avec cinq préconisations majeures. Parmi elles, les auteurs proposent de compléter le dispositif de primo détection de présence de l’espèce, de limiter le contrôle létal des loups aux individus responsables des conflits chroniques, tout en agissant sur leur comportement pour réduire drastiquement les conflits, et d’expérimenter l’usage de la capture non létale pour atteindre trois objectifs :

– Le « contrôle » ou la neutralisation des « loups à problèmes », responsables des attaques épisodiques pour éviter qu’elles ne deviennent chroniques ;

– L’acquisition des connaissances qui font cruellement défaut pour répondre aux besoins de la société ;

– Et la restauration de la capacité des autorités à protéger les éleveurs dans l’exercice de leur profession, condition de toute cohabitation supportable avec une population viable.

Le loup fonctionne dans des schémas d’autorisation que la culture et les usages humains lui imposent. Ceci dit, on ne sait pas capturer le loup ni même le détecter (à temps). Il faut donc commencer par apprendre qui est le loup en France et comment il fonctionne. Pour savoir lui faire peur, influencer son comportement et lui signifier des limites, pour lui faire respecter la vie et les usages des hommes avec qui il doit, lui aussi, partager son territoire et ses usages.

1 – Pour comprendre les causes de l’échec social, culturel et anthropologique de la cohabitation avec les « loups français » depuis 25 ans, l’étude examine les conditions du rétablissement de trois populations de loups (Canis lupus) sur la période 1994-2015 : dans les Northern Rocky Mountain (dans cinq Etats des USA), en Allemagne et en France.

2 – A travers l’évolution documentée de leur statut, de leur distribution, des dispositifs de surveillance et de gestion des populations sur une vingtaine d’années, l’étude éclaire les conditions nécessaires de toute cohabitation supportable et d’acceptabilité sociale, indispensables au rétablissement de populations viables de grands prédateurs dans des pays développés.

3 – Si les objectifs généraux des dispositifs de surveillance (monitoring et suivi) des meutes ‒ la principale unité démographique ‒ semblent assez proches de prime abord, ils différent fortement et singulièrement pour la France, en termes d’objectifs, de méthodes, de moyens et de connaissances d’une part, de choix des autorités et de résultats dans la gestion des interactions avec l’élevage d’autre part.

4 – Aux USA et en Allemagne, les dispositifs de monitoring sont conçus et adaptés selon les besoins pour appréhender au plus près la réalité biologique de l’animal, et apporter aux autorités les connaissances et les techniques nécessaires pour faire face à toutes les situations engendrées par la cohabitation avec une population de loups, et prioritairement à celles qui gênent la société : limiter les dommages et réduire les conflits au minimum, identifier et neutraliser les « animaux à problèmes », responsables des conflits épisodiques et éviter qu’ils ne deviennent chroniques.

5 – En France depuis 2003, le dispositif est organisé pour estimer et prédire « l’effectif total » de la population de loups par des techniques d’identification individuelle (CMR ‒ capture-marquage-recapture ‒ ou « suivi génétique non invasif » des excréments) associées à des instruments statistiques de modélisation et de simulation de la dynamique démographique. Il s’agit de disposer d’une « estimation précise » de la population et d’un dispositif « dans tous les cas suffisant pour déterminer les niveaux de prélèvement acceptables sans porter atteinte à l’état de conservation de la population ». Le suivi scientifique ignore la biologie, le comportement du prédateur et les interactions avec l’élevage. Aucun corpus technique de savoirs à la française n’existe pour y faire face, alors que l’ensemble des techniques de protection conçues comme complémentaires repose sur l’hypothèse (fausse) d’une prudence générale des loups vis-à-vis des humains.

6 – Aux USA, le dispositif produit une science lisible par les usagers qui vivent avec l’animal, et tournée vers eux, avec l’intelligence de ne pas se laisser submerger par la technologie, la modélisation et la statistique, et basée sur l’exactitude des phénomènes produits par l’animal : 1 904 loups (effectif minimum détecté), 316 meutes et 384 déprédations indemnisées en 2015.

7 – En Allemagne, l’acceptabilité sociale est aussi au rendez-vous en 2015, avec 32 meutes et 219 déprédations indemnisées en 2015 (pour 17 des 25 meutes reproductrices).

8 – En France, le dispositif scientifique, technique et politique n’apporte aucun début de réponse aux questions posées depuis 20 ans sur ce que serait une cohabitation supportable avec l’élevage : 116-142 loups (effectif minimum retenu), 30 meutes et 8 941 déprédations indemnisées en 2015 ; avec pour résultat le conflit permanent, la défiance, l’exaspération, le désespoir et la colère.

9 – L’échec de la cohabitation avec les « loups français » peut être compris comme notre incapacité à interpréter les crises récurrentes de nos confrontations avec le loup ‒ avec certains loups, certains troupeaux et en certains lieux ‒, à « communiquer » dans un code commun, donc nécessairement à entrer en relation (autrement que par un tir au hasard « non localisé dans l’espace et dans le temps ») avec l’animal qui attaque, et à élaborer des modes d’interactions adaptés, c’est-à-dire permettant de comprendre et d’agir sur le comportement du prédateur pour le forcer à renoncer.

10 – Le taux de dommages français en 2015, compris entre 8 et 13 têtes/1 000 ovins est 32 à 52 fois supérieur à celui observé aux USA (0,05 tête/1 000 bovins et 0,2 tête/1 000 ovins). Le ratio de dommages indemnisés est de 21,2 têtes de bétail/100 loups (0,21/loup) et 1,2 tête/meute aux USA (avec 1 904 loups et 314 meutes). En France, il s’élève à 7 000 têtes de bétail/100 loups (70/loup) et 298 têtes/meute (avec 116-142 loups et 30 meutes).

11 – La réponse apportée par tous les gouvernements aux conflits engendrés par certains loups avec l’élevage ovin est la même depuis 15 ans : les résultats montrent qu’elle est inadaptée et inefficace. Le dispositif scientifique de « contrôle létal par le nombre », adopté en 2003 et en vigueur depuis 2013 avec des campagnes d’abattage d’un pourcentage de loups chaque année (10 %, soit 36 à 40 loups), avec l’allégation sans fondement scientifique « de prévenir les dommages importants à l’élevage », est inadapté. Pour être efficace, il s’agirait d’être en mesure d’interagir, d’identifier, de suivre et de « contrôler » les « loups à problèmes », responsables des attaques pour éviter qu’elles ne deviennent chroniques. Ce que le dispositif scientifique français ne permet ni n’envisage de faire.

12 – Le renforcement seul des mesures de protection ne suffit pas. C’est la principale leçon de l’échec français en dépit des 16,6 millions d’euros affectés en 2015. La prédation est une interaction entre deux partis. Avec la protection efficace des cheptels, il y a obligation à devoir se confronter à l’animal, à interagir avec lui en situation d’attaque pour lui signifier des limites, la frontière d’un territoire ‒ celui de l’éleveur avec son troupeau ‒ qu’il ne devra plus franchir quand ces derniers s’y trouvent. De fait, les seuls dispositifs de prévention et de compensation des dommages existants, en plus d’être coûteux et insuffisants, encouragent un état permanent de conflits, et plongent les éleveurs dans la souffrance et l’incompréhension.

13 – Cela suppose de disposer d’un dispositif technique immédiat, systématique et réfléchi utilisant les femmes et les hommes sur place, les chiens et les tirs de défense ; si cela n’est pas suffisant, avec une équipe d’intervention mobilisable sur un simple coup de fil pour accompagner les éleveurs (car ce n’est pas leur métier), en situation avec des moyens adaptés pour interagir de manière agressive si besoin, de façon systématique et à chaque tentative d’attaque, pour obliger le prédateur à renoncer et à éviter les lieux par la suite.

14 – Il s’agit au moment de l’attaque de casser la persistance acquise de la vulnérabilité du système d’élevage et du mouton pour le prédateur, renforcée par chaque attaque réussie. C’est dans cette interaction prédateur/proie, complexe et violente, que réside la possibilité de la contrarier pour l’humain, en s’y confrontant, par une gradation agressive du stress et un risque de blessure auxquels le comportement du loup est très sensible pendant l’attaque (risque grave pour sa vulnérabilité de prédateur ‒ d’être blessé ou tué ‒ quand la proie a appris à résister). Ce que permet la capture non létale. Avec la télémétrie, c’est une technique à effet systémique en termes de connaissances et de capacités d’action en temps réel, ce dont la société a justement besoin pour protéger l’élevage.

15 – Par l’utilisation d’un piège homologué (type easy grap) et de la télémétrie (suivi de l’animal par collier géo-localisable), il s’agit de capturer au plus vite quand les loups sont présents, en situation d’attaque ou immédiatement après (parce qu’ils sont là), pour sortir du registre de l’émotion, de la colère, de l’échec ou de l’impuissance, et se situer dans celui de la raison, du droit et de l’action autorisée pour influencer le comportement de l’animal ou de la meute (générer un comportement d’évitement, contrôle non létal) ou le (la) neutraliser en cas de dommages chroniques et récurrents (contrôle létal). D’accompagner l’éleveur, de mettre fin à son intranquillité permanente, et d’être enfin, pour les autorités, en capacité de le protéger dans l’exercice de sa profession.

16 – Le contrôle létal par le tir devient alors possible, autorisé une fois l’animal rétif, responsable d’attaques ou à fortiori de dommages chroniques, identifié et suivi. Ce que permet le statut de l’espèce. Ce dispositif technique n’est toutefois pas envisagé dans le 4e PNLoup.

17 – La question n’est pas d’être pour ou contre le loup, de le tuer ou de l’éradiquer, mais de se défendre, et d’être en capacité d’agir pour contrôler les situations que l’animal qui entre en conflit avec l’élevage impose et qui gênent la société. La cohabitation avec une population viable de loups n’est possible que lorsque les doutes des éleveurs sur la capacité des autorités à les protéger, à « contrôler » au quotidien les situations dangereuses ‒ pour les biens, le bien-être au travail et les entreprises ‒ qu’elle peut produire, auront été levés.

18 – Le terme « contrôle » désigne ici le processus de collecte d’informations sur l’identité, la place, la biologie et le comportement de l’animal, permise par la capture non létale, la discussion juridique sur la gradation de ce qu’il est possible de faire en fonction de la nature de l’interaction avec l’animal qui attaque, et l’attitude avec l’action technique en retour dont l’objectif est de rétablir la tranquillité de l’éleveur dans l’exercice de son activité. Il s’agit d’un contrôle des situations et en aucun cas de l’animal ou de l’espèce, le loup, par nature, restant une espèce incontrôlable, au comportement toutefois influençable.

19 – Vivre durablement avec une population rétablie de loups suppose de savoir changer les rapports avec la réalité violente, oppressante, désespérante, morbide et insupportable pour les éleveurs exposés, que cette population est susceptible d’imposer à la société, quand elle choisit d’entrer en conflit récurrent avec l’élevage. C’est la condition d’une cohabitation supportable. Pour cela une autre ambition scientifique est nécessaire. La réalité de la biologie et du comportement, l’intelligence et la force de l’espèce nous y obligent, là où la seule génétique et les modèles démographiques ne sont d’aucune utilité : régler d’abord les situations générées par les « animaux à problèmes », et mobiliser expertise, science et ingénierie écologique pour le faire.

20 – L’étude propose cinq préconisations majeures pour compléter ou revoir les dispositions du 4e Plan national loup en consultation jusqu’au 29 janvier 2018. En effet, « monitoring » et gestion devraient ramener le dispositif de surveillance français dans une exigence simple, celle des connaissances nécessaires pour agir efficacement dans les situations qui précisément gênent la société. Il y a obligation pour les autorités à y parvenir. Toutefois, l’expertise, les outils et les techniques requises ne figurent pas dans les expérimentations annoncées dans le plan. Dans la perspective de conservation d’une espèce difficile, il n’est pas possible de tenir ses engagements en laissant des discours, un vent de frayeur, le désespoir et la souffrance accompagner toute prise de décision. Toute situation doit absolument être réversible. Il est fondamental d’avoir les gens et les techniques pour produire un changement effectif d’une situation conflictuelle, et ainsi éviter qu’elle ne devienne chronique. Nous constatons que ce n’est toujours pas le cas, 25 ans après le retour officiel du loup en France.

Le « défi » français ne réside pas dans l’atteinte du seuil de 500 loups, l’espèce ni sensible ni fragile n’a pas besoin de nous pour y parvenir, mais d’apprendre à cohabiter avec une population désormais viable, et d’être capable d’affronter la normalité de la vie avec un grand prédateur.

On ne vit pas à côté du loup, mais on vit avec le loup. Quand comprendrons-nous qu’on ne peut « laisser le loup s’installer dans la bergerie » si l’on veut prétendre être capable de vivre avec. Contribuer à en faire un commensal de l’homme comme le dispositif français s’y emploie depuis 25 ans est non seulement une erreur, mais une faute grave et incompréhensible ‒ une folie même ‒ si l’on doit cohabiter durablement avec une espèce sauvage encouragée à générer toujours plus de conflits et de dommages, de souffrance et de désespoir dans la société. Le « chez soi » du loup n’a pas à occuper le « chez soi » des humains, ce qui n’interdit pas au loup d’avoir son « chez lui ». La clé pour les humains, c’est de ne pas laisser le loup… « sortir du bois ».

JJB, le 25/01/2018 © Association Houmbaba

Citation suggérée de l’étude :

Blanchon J.J. et Nochy A. 2017 : Statut, distribution et gestion des populations de loups (Canis lupus) : Analyse comparée de trois populations de 1994 à 2015, dans les Northern Rocky Mountain (USA), en Allemagne et en France. Standards de suivi et terminologie, résultats et interprétation, questions et préconisations sur les objectifs, les méthodes et le rétablissement du loup en France. 75 p. Pour le compte de l’Association Houmbaba : www.houmbaba.com

 

Réponse à la consultation: Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015

Carter Niemeyer et Antoine Nochy – Mercantour 2006
Mission d’expérimentation de piégeage réglementaire et de mise en place des conditions de piégeage scientifique dans le Massif du Mercantour fin 2006 qui a donné lieu à une dérogation pour la France pour utiliser le type de piège «Easygrap» en 2009.

Objet : Réponse à la consultation,
(1) Projet d’arrêté fixant le nombre maximum de spécimens de loups (Canis lupus) dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2014-2015.

(2) Projet d’arrêté fixant la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d’action prévues par l’arrêté fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets concernant le loup (Canis lupus).

Association Houmbaba « L’esprit de la forêt », et Jean-Jacques Blanchon, Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme.

Des arrêtés absurdes qui prétendent réguler les « loups français », pourtant les solutions existent !

La réponse apportée par le gouvernement aux conflits engendrés par certains loups, à certains troupeaux et en certains lieux, est identique à celle des gouvernements qui l’ont précédé depuis 20 ans : les résultats montrent qu’elle est inadaptée et inefficace. C’est-à-dire qu’elle n’est pas en mesure de réduire les conflits récurrents avec l’élevage. Alors que la population de loups, désormais viable, colonise les régions de plaine.

Jamais le fait d’abattre des loups au hasard, de loin et au canon rayé, en dehors des situations d’attaque et à posteriori, n’a été ou ne sera en mesure « de prévenir les dommages aux troupeaux » contrairement aux allégations mentionnées. C’est la neutralisation du « loup dans la bergerie » qui est efficace, responsable, acceptable et conforme au statut juridique de l’espèce, et non pas de « détruire » l’espèce loup  au hasard des lieux et des situations comme les arrêtés proposent de le faire.

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Consultation Plan National Loup : donnez votre avis…

Loup, PNL 2013-2017, proposition, capture

Le Plan National Loup 2013/2017 est ouvert à consultation électronique : Jusqu’au 6 mai, sur le site du Ministère de l’Ecologie. Image – © Baptiste Vivinus

Le Plan National Loup 2013/2017 ouvert à consultation électronique : Jusqu’au 6 mai 2013, sur le site du Ministère de l’Ecologie, depuis ce lien, vous pouvez donner votre avis et soutenir la proposition innovante portée par la Fondation Nicolas Hulot pour la nature et l’homme FNH et l’Association HOUMBABA. En vous inspirant du message en fin du texte suivant.

– Nous espérons vivement que vous pourrez prendre quelques minutes pour y répondre.
– Consulter le projet Plan Nation Loup 2013-2017 >> depuis ce lien <<

Le loup est de retour en France depuis 20 ans. Pour cohabiter avec lui, vaut-il mieux le tuer ou le capturer ?
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Le programme actions-recherches

Le Plan National Loup

Depuis 2004, c’est dans le Plan national loup (PNL) que s’élabore l’ensemble des actions destinées à assurer la protection de l’espèce tout en s’efforçant de régler les situations de conflits avec l’élevage dans les régions exposées. Et cela, conformément à la réglementation et aux conventions internationales qui régissent son statut.

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