Réponse Houmbaba : Faux

Cf. extrait parution – (Difficultés des éleveurs présentes avant le retour du loup, revenu de la filière ovine de montagne dépendant aux 2/3 de subventions, l’élevage ovin-viande en France, une filière en difficulté, le mouton résiste mieux dans l’arc alpin où le loup est installé, les aides importantes permettent le gardiennage des troupeaux , une espèce protégée ne peut servir de caution pour faire oublier les difficultés d’un filière, les pays voisins hébergent plus de loups et l’élevage ovin s’y porte mieux).

La France vacille sur ses valeurs, elle ne sait plus cuisiner le mouton, une viande qui « sent ». Il faut convoquer à nouveau le génie agricole et gastronomique français.

La situation historique des cinquante dernières années nous a laissé croire -ou nous avons voulu croire- que l’on pouvait se comparer sans innover à celle de marchés internationaux organisés sans prédateur, comme en Nouvelle-Zélande, en Grande-Bretagne ou en Australie.

Le vrai problème de l’élevage en montagne est peut-être de réfléchir à une évolution de la « Loi Montagne ». Celle-ci doit être le lieu d’un nouveau mouvement de l’agriculture dans sa relation permanente avec la réalité biologique d’un milieu en perpétuel changement -le maintien de l’adaptabilité du vivant- parce qu’il y restera toujours plus difficile qu’en plaine d’y installer des activités agricoles « modernes » qui restent encore largement assimilées au « hors-sol ».

Toutefois le « génie agricole français » existe dans les régions et il sait le faire. Il s’agirait surtout d’infléchir la seule manière de « gagner sa vie » avec le mouton, là où « l’aléa prédateur » est devenu une subvention détournée pour la maintenir à flot, empêchant la « critique positive » et l’évolution des parcours techniques proposés sans prendre en compte cette réalité biologique nouvelle et déterminante..

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