Réponse Houmbaba : Les français consomment de moins en moins de mouton, c’est là une réalité. Toutefois, la France n’est autosuffisante qu’à 50% en viande ovine. Le parcours technique « extensif/intensif » produit un animal à un prix de vente qui, au cours du marché, ne permet généralement pas aux éleveurs de vivre. C’est aussi une autre réalité. Ceux qui s’en sortent sont ceux qui valorisent le mieux une production basée sur la qualité, la transformation, la reconnaissance et la transmission d’un savoir-faire. Une réflexion sur l’économie de la laine, le lait, la viande et le paysage reste donc toujours d’actualité.

La France conserve toutefois une tradition qui lui est propre, très différente du monde anglo-saxon et de son primat dans la constitution des marchés internationaux. La filière ovine en France doit être un lieu de convocation du génie agricole, gastronomique et paysager français, celui des terroirs, fut-ce celui de nouveaux « terroirs sauvages ». Certes, le loup pose des problèmes, mais ce n’est pas nouveau dans l’histoire (voir la métaphore du pasteur dans la Bible par exemple). Et l’activité d’élevage est, de tout temps, celle qui nécessite de se prémunir en permanence de « l’aléa prédateur »..

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